Mais qui se cache derrière le goupil et les cocottes ?
Des moutons, des rouets et puis moi, Charlotte.
J’ai toujours aimé travailler avec mes mains et le tricot s’est, assez naturellement, invité dans ma vie. Mais entre la laine et moi, ça n’a pas toujours été une histoire d’amour. Car comme avec beaucoup de chose, quand on regarde l’envers du décor, c’est loin d’être tout rose.
Mais je n’allais quand même pas tricoter des matières synthétiques qui nuisent à l’environnement ou des matières naturelles qui viennent de l’autre bout du monde alors qu’en Belgique, de la laine, on en a plein ! Et qu’en plus, aujourd’hui, elle est souvent jetée car considérée comme un déchet!
J’ai donc appris à filer la laine au rouet. D’abord juste pour moi, pour enfin avoir de la laine qui corresponde à mes critères éthiques. Et puis de fil en aiguille, l’atelier est né.
J’y travaille une laine 100% wallonne ! Et oui, elle ne fait pas des milliers de kilomètres dans un sens et puis dans l’autre avant d’arriver chez vous. Vous pouvez même me demander de quel village vient la laine que vous êtes sur le point d’acheter, je sais exactement d’où vient chaque toison.
C’est aussi une laine qui respecte l’environnement. A chaque étape de la transformation, une attention particulière est donnée à la réduction des déchets, à l’économie d’énergie, d’eau et à l’utilisation de produits qui ne nuisent pas à l’environnement.
Les teintures sont végétales et faites avec des plantes de chez nous.
Mais c’est avant tout, une laine éthique vis à vis des animaux. De la laine de moutons qui ne sont ni élevés, ni tués pour leur viande ; des moutons traités avec bienveillance, qui vivent avec d’autres congénères, selon leurs besoins naturels.
Ceux-ci vivent pour la plupart dans des refuges pour animaux de ferme et chez certains particuliers qui partagent les même valeurs éthiques.
Et tout cela est fait à la main, de manière artisanal.
Envie d’en apprendre plus sur les différentes étapes de la transformation ?